UNE COLLABORATION AVEC GEORGES TOURRET POUR ILLUSTRER SES APHORISMES
LIVRE D'ART REALISE A CETTE OCCASION ET TIRE A 50 EXEMPLAIRES
Les séries présentées mettent en scène un désordre en procédant à un inventaire excentrique de notre société. Tout semble fonctionner et pourtant… Il faut aller au délà de la première impression. Résister à l'apparente banalité des situations de notre société du spectacle et rire...
UNE COLLABORATION AVEC GEORGES TOURRET POUR ILLUSTRER SES APHORISMES
LIVRE D'ART REALISE A CETTE OCCASION ET TIRE A 50 EXEMPLAIRES
66 TEXTES 66 COLLAGES POUR UNE ROUTE 66 QUI N'A JAMAIS ETE PARCOURUE PAR :
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Alors que mon expo à la librairie le regard moderne sera toujours en cours, je participe au 23 ème salon du livre à Papeete du 19 au 22 octobre
J'animerai des ateliers collage et donnerai une conférence sur l'histoire de cette technique.
"Je ne ferai pas la route 66" mais vous pouvez emprunter la rue git le coeur à Paris pour découvrir mon exposition au Regard Moderne au 10 de cette rue mythique ayant abrité la beat generation le temps d'une rencontre avec le fantôme de Rimbaud
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Mon travail relève d’un inventaire critique et ironique de la société du spectacle. Il remet en cause selon la figure de l’oxymore les relations, repères, représentations et leurs apparentes significations...
Chaque jour, nous recevons des centaines d’informations. Notre conscience se meut à travers des messages quotidiens, visuels ou auditifs, qui se juxtaposent, se contredisent, s’annulent...
Mes compositions sans jugement ni condamnation relèvent de l’énigme. Au fil des détails et des indices, par un effet miroir, chacun y invente et y trouve un sens.
Je recours à la technique du collage au moyen de journaux, revues, comics ou affiches. Certains de mes propres travaux photographiques prennent place. Les codes utilisés sont ceux de l’affiche publicitaire, de cinéma comme de spectacles. Le collage nourri par l’emploi de techniques mixtes (peintures, encres, spray...) insinue une approche plus picturale, notamment dans les séries urbaines.
Outre mes références à l’actualité, mes sources d’inspiration sont éclectiques : BD, comics, films de science-fiction, mouvement de la figuration narrative (Erro, Klasen, Télémaque, Fromanger...), du Pop art et du graphisme punk.
C’est ainsi que la vraie beauté ne nous frappe jamais directement. Et qu’un soleil couchant est beau à cause de tout ce qu’il nous fait perdre. Antonin Artaud
http://artsbretagneaujourdhui.fr/chapitres/du-collage-au-multimedia/
« Hubert Carré combine très subtilement le recours au collage avec la peinture acrylique et des techniques mixtes(encres, pastels...), introduisant occasionnellement des parties en relief.
Il considère que sa démarche «relève d’un inventaire critique et ironique de la société, celle du spectacle, mais en tant que rapport anti social entre les images juxtaposées». C’est avec le plus grand soin que, au fil de ses errances urbaines, Carré rassemble des fragments de texte et d’images provenant de journaux, d’affiches, de tracts, de reportages photographiques... afin de métamorphoser les références auxquelles ils sont associées, et qui témoignent trop souvent d’évidences trompeuses que l’artiste se propose dès lors de questionner et de subvertir. Si ses œuvres, qui prennent parfois l’aspect de kaléidoscopes foisonnants, présentent un aspect narratif, il s’agit en fait d’histoires que le spectateur se doit d’interpréter lui-même, de reprendre à son compte, car il ne cherche nullement à délivrer un message unilatéral: « Il faut envisager mon travail comme un oxymoron(c’est-à-dire une figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires), dans la mesure où il juxtapose des éléments, brouille les relations entre les repères, leur représentation avec leur apparente première signification ».